Killing November, T1 – Adriana Mather

 

CHRONIQUE LIVRE #504 : Killing November, tome 1 – Adriana Mather

Résumé :

 
 

 
 

Killing November, T1 / Pocket Jeunesse
430 pages                                      17,90€

 

Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l’ombre les destinées du monde. Cours d’empoisonnement, lancer de couteaux, vols en tout genre… les élèves sont formés aux métiers d’assassin, d’espion, d’escroc. C’est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux : chaque année, des pensionnaires y meurent dans d’étranges circonstances.
November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l’a placée là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant s’y faire, et vite.
Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé et trouver sa place sur l’échiquier des Clans…

 

 

 
 


AVIS :


 

 

Quel bouquin !
J’ai entendu les mots pensionnat, élite, pouvoir, poison… il ne m’en fallait pas plus ! Quelques chapitres à peine et j’étais déjà totalement charmée par l’univers que nous proposait l’auteure.
Imaginez une immense forêt peuplée de piège au milieu de laquelle se trouve une école mystérieuse dont seul les enfants des clans les plus puissants y sont admis pour étudier des spécialités bien particulière… Oubliez les maths et le français, il faudra exceller au tir à l’arc, au lancer de couteaux et au combats au corps à corps pour rester à niveau.

J’ai adoré. J’ai vraiment adoré cette histoire. On débarque en même temps que November, nous aussi complètement paumés. On ne sait pas ce qu’est cette école, ni pourquoi elle s’y trouve, ni qu’elles en sont les règles au départ.
J’ai adoré les thèmes abordé. Le pouvoir, les rivalités, l’amitié, les alliances politiques surtout mais aussi l’amour et le danger  lorsqu’un élève est retrouvé mort dans l’enceinte de l’école… l’histoire prends alors un tournant particulier et November va tenter de découvrir qui est le tueur avant de devenir une de ses victime…

November est un personnage assez particulier. Je l’ai bien-aimé et à la fois elle m’a par moment un peu cassée les pieds. J’ai eu du mal au début du récit à me faire à sa manière d’agir. Elle débarque dans cette école, on lui dit clairement qu’elle ne pourra pas avoir de contact avec son père, et surtout qu’elle ne pourra sous aucun prétexte, sortir. On lui fait comprendre également que la mort et les confrontations sont à chaque couloir et pourtant sa réaction ne me semble vraiment pas crédible. Elle ne résiste pas tellement, se fait finalement vite à cette ambiance et semble s’y résigner. J’aurais pensé qu’elle aurait un peu plus de mordant et combattrait un peu plus pour exiger des réponses. Toute cette histoire de clan m’a paru tellement irréelle qu’a sa place j’aurais, je pense, complètement vriller.
Il y a également énormément de mystère autour de sa présence. Pourquoi son père l’y a transféré ? Fait elle réellement partie de cette élite ? Quels sont les enjeux de sa venue ?
On se pose en tant que lecteur énormément de réponses et j’ai adoré dévorer chaque chapitre pour en connaitre davantage.

C’est une lecture passionnante. Si vous aimez les ambiances très mystérieuses dans les internats, vous allez adorer autant que moi ces 400 pages. Accrochez-vous tout de même car il est énormément question de lutte de pouvoir, de politique, d’alliance et de trahison. Même si l’instruction de November prends de la place, toute l’intrigue reste tissé autour des clans et de leur compétition. Ça entraine à la moitié du livre quelques longueurs, mais honnêtement c’était tellement sympa et addictif qu’on oublie vite ce petit détail.
Je vous recommande cette histoire, j’espère vous avoir donné envie avec cette chronique. J’ai passé un excellent moment de lecture, prévoyez quelques heures de lecture devant vous avant de l’entamer car il vous sera compliqué de le reposer une fois entamé…
Bonne intégration à l’école Absconditi mais attention tout de même à ne pas tourner le dos à l’ennemi, je vous aurez prévenus…

 

 

 

*Moi quand je suis encore en train de lire et que
je me rends compte que c’est 2h du mat’*

 

 

En espérant que cette chronique vous ait donné envie,

 

 

 

 

 

 


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