Bird Box : N’ouvrez jamais les yeux – Josh Malerman

CHRONIQUE LIVRE #23 :Bird Box : N’ouvrez jamais les yeux – Josh Malerman
(384pages)
Résumé:

La plupart des gens n’ont pas voulu y croire. Les incidents se passaient loin, sans témoins. Mais bientôt, la menace s’est rapprochée, a touché les voisins. Ensuite, Internet a cessé de fonctionner. La télévision et la radio se sont tues. Les téléphones ne sonnaient plus. Certains, barricadés derrière leurs portes et leurs fenêtres, espéraient pouvoir y échapper.
Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fi n cruelle. On dit qu’un simple coup d’oeil suffi t pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.
Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

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Comment peut-elle attendre de ses enfants qu’ils aient envie de toucher les étoiles s’ils ne peuvent pas lever la tête pour les admirer ?

Avis : Bird Box : N’ouvrez jamais les yeux est le premier livre de Josh Malerman, et c’est aussi la première fois que j’entendais parler de ce roman avant de me plonger dedans. Je trouvais déjà à première vue la couverture parfaite pour ce mois d’Octobre synonyme d’Halloween et de frissons, ça faisait très film d’horreur américain. J’étais vraiment enchantée de le commencer, le résumé m’intriguait pas mal et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Ni une ni deux, je me suis tout simplement laisser porter.

Alors Bird Box de quoi ça parle ? On fait la connaissance de Malorie, une jeune femme mère de deux enfants : une fille et un garçon tout deux âgés de 4 ans. On découvre peu à peu le monde dans lequel ils vivent, où regarder dehors n’est pas permis sous peine de perdre la raison et d’y laisser la vie. Un jour, après 4 ans d’angoisse et de peur, Malorie a bien élevé ses enfants et décide qu’il est heure de rejoindre un refuge où elle espère qu’ils seront plus en sécurité. C’est donc comme ça qu’une nuit de brouillard, au beau milieu de la nuit, qu’elle réveille les enfants et sortent tout les trois, les yeux fermés, rejoindre la rivière et entament un périlleux trajet jusqu’au refuge. Seront-ils en sécurité ? Le fleuve révèle-t-il des dangers insoupçonnés ?

L’histoire m’a direct tapé tapé dans l’oeil, on en sait un peu sans trop en savoir, qu’est-ce qui se cache dehors et attaque le cerveau de cette manière ? Des monstres ? Leur propres paranoïa ? Avant tout, ce que j’ai aimé dans ce bouquin c’est que nous n’avons pas seulement ce point de vue de l’histoire, nous sommes également plongés dans un récit où nous retrouvons Malorie 4cans et demi en arrière. Elle vit avec sa soeur. Un jour, plusieurs accidents sont survenus dans le pays, jusqu’à toucher des personnes de son voisinage, personne ne savait exactement ce que c’était ni d’où ce mal provenait qui poussait les gens à perdre la raison et à être violent envers autrui mais également envers eux-même. Le même jour où elles décident de se barricader chez elles, Malorie apprends qu’elle est enceinte. Les jours, passent, les semaines défilent, Internet ne marche plus, ils n’ont que le téléphone et la radio pour se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, elle décide de rejoindre un groupe de personnes rescapées situé à quelques kilomètres de chez elle. Là-bas elle y fait donc la connaissance de Tom, Don, Olympia, Cheryl, Victor le chien, et un autre homme dont j’ai oublié le prénom (ouuuh pas bien). On va donc suivre les deux récits de Malorie et pendant tout le long de ma lecture j’ai eu l’impression d’avoir affaire à deux femmes différentes. La seconde est bien plus marquée par la vie, elle fait face aux horreurs avec plus de retenue et de calme, elle est réfléchie et pense d’abord à ses enfants.

J’ai trouvé tous les personnages attachants, chacun est développé et à la même importance dans le récit et j’ai trouvé cela très bien, ils sont tous très courageux. Ça c’est quelque chose qui ressort vachement de chacun d’eux, après certains sont plus bougons et plus autoritaire que d’autres, mais ils arrivent à tous trouver leur place et malgré certaines de leurs actions, on a beaucoup, en tout cas pour ma part, d’affection pour eux. Imaginer Malorie qui a dû accoucher dans cette maison où il est dangereux de sortir les yeux ouverts ? Un enfer. Et pourtant elle y a survécu.
Je ne peux trop en dire sur ce que j’en ai pensé sous peine de trop vous en dire et vous savez c’est le genre de livre qui se savoure en étant peu informé. Une chose en tout cas qui est sûre… Je ne suis pas du genre à avoir peur en lisant un thriller ou un policier, et pourtant là j’ai vraiment été angoissée par le récit. Pas parce qu’il n’était pas bien au contraire, mais parce que Malerman réussit, avec sa plume, à retranscrire parfaitement l’angoisse que cela peut-être de ne rien voir. A aucun moment on ne sait ce que ce mystérieux mal est, d’où il provient ni pourquoi il est là, et on se retrouve comme Malorie et les autres, dans les mêmes conditions, à être angoissés pour eux quand ils entendent un bruit étrange ou quand, rarement, ils sortent dehors pour ramener de l’eau. Chaque frôlement, bruit, devient également suspect à nos yeux.
Au début du livre j’avoue ne pas avoir vraiment accroché, j’aimais le style mais je trouvais que le livre ne me correspondait pas, je ne passais pas un bon moment, et puis après je me suis laissée surprendre, j’avais envie de savoir la fin, comment ils allaient affronter ça. Certains points ont été devinés dès le début mais j’attendais de voir avec impatience comment tout allait se combiner et comment l’auteur allait nous servir ça. Un des regrets que j’ai eu avec ce livre, c’est la fin, encore une fois haha. J’ai été vraiment déçue de ne pas savoir clairement ce que c’était. Si c’était un phénomène créer par le cerveau, si la persuader qu’elle était folle et par un mouvement elle transmettait cela aux autres, étaient-ils possédés ? Ou peut-être était-ce des monstres, des créatures, etc… J’étais assez frustrée de ne pas avoir de réponse.

Pour terminer cette chronique, je résumerais en vous disant que j’ai passé un bon moment en lisant ce livre, malgré mon manque d’emballement au début j’ai fini par me laisser happer par le livre, que je vous conseille fortement de sortir pour Halloween ! C’est la première fois je crois que je stressais et flippais autant pour des personnages et pour une historie haha ! Josh Malerman amène les choses progressivement, et donne un très bon thriller. Âmes sensibles s’abstenir tout de même si vous n’appréciez pas l’évocation du sang !
Pour la note je mettrais un 15/20.


8 réflexions sur “Bird Box : N’ouvrez jamais les yeux – Josh Malerman

    1. Mais ouiiii! haha j’étais en mode « mais mais mais je veux des réponses moi ! » Hum je suis contente que ce soit un one-shot je pense qu’un second tome cela aurait été trop mais un petit chapitre de plus n’aurait pas été de refus

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